Mercredi 23 Octobre. Nous nous levons de bonne d’heure car ce matin nous avons prévu de visiter le sanctuaire Fushimi-Inari, un des plus célèbres sanctuaires shinto du Japon et qui est donc un lieu touristique très prisé sur Kyoto. On avait lu qu’il était conseillé d’arriver tôt pour éviter la foule. Il n’est pas encore 8 heures quand nous arrivons au sanctuaire qui est situé à seulement 5 minutes de train de la gare de Kyoto.

Sanctuaire Fushimi-Inari

Sanctuaire Fushimi-Inari

Sanctuaire Fushimi-Inari

Nous sommes allées jusqu’au bout, tout en haut du chemin, c’est assez physique, il y a beaucoup de marches, et nous avons bien mis 2 heures aller-retour. Sur le retour, nous croisons beaucoup de monde tout en bas, il y a des bouchons car les gens prennent des photos, nous sommes ravies d’avoir pu profiter de ce lieu dans le calme matinal et sans la pluie (qui a commencé à tomber quand nous arrivions en haut).

Sanctuaire Fushimi-Inari

Sanctuaire Fushimi-Inari

La prochaine étape de la journée se nomme le Kokedera, appelé aussi temple des mousses. Il fallait réserver en avance pour ce temple et par courrier depuis la France (il n’acceptent pas les demandes par téléphone ou mail pour éviter que trop de monde ne le visite et ainsi préserver la mousse). Nous avons rendez-vous à 13 heures, et il y a une heure de bus pour rejoindre le Kokedera depuis la gare. Nous achetons un bento (boîte contenant un repas japonais pour manger sur le pouce) dans la gare car on n’est pas sûr de trouver de quoi manger sur place. Nous arrivons en avance dans le quartier où se trouve le temple des mousses, et il pleut beaucoup. Nous mangeons rapidement notre bento en s’abritant sous un abri bus et nous nous dirigeons vers le temple. Il est 12h30, l’entrée est fermée mais il y a déjà pas mal de touristes qui sont là. L’attente ne se fait pas longue car ils finissent par nous faire entrer, bien avant l’heure du rendez-vous.

Entrée du Kokera, le temple des mousses

Entrée du Kokera, le temple des mousses

Un gardien vérifie les autorisations et voyant que nous n’avons pas de parapluie nous en prête un. On paye le droit d’entrée (en plus de devoir réserver, le temple des mousses est très cher, 3000 yens) puis on nous fait attendre dans une pièce commune et très vite (bien avant 13 heures), on nous amène dans une autre pièce contenant des tables basses où il faut s’asseoir dans la position japonaise. On choisit les quelques tabourets qui sont sur le côté car on ne supporte pas très longtemps cette position assise. D’ailleurs beaucoup de monde, même des japonais, se ruent sur les tabourets. Heureusement que l’on est arrivé tôt car ils sont pris d’assaut ! Nous devons maintenant recopier un sutra avec des calligraphies japonaises, rien de très compliqué, puisqu’il faut simplement repasser sur les caractères déjà écrits. Par contre, cela prend du temps.

Recopie d’un sutra au Kokedera, le temple des mousses

Recopie d’un sutra au Kokedera, le temple des mousses

Pendant ce temps, un moine récite une prière au son du gong et de la cymbale. On nous demande ensuite d’écrire un vœu, ainsi que notre adresse et notre nom. Une fois tout cela effectué, ce qui nous a pris environ 45 minutes, nous pouvons nous lever et visiter le fameux jardin des mousses… sous la pluie mais avec notre parapluie japonais transparent ! Certains ne sont pas sérieux et se sont levés sans avoir terminé de recopier leur sutra.

Le jardin est vraiment somptueux, recouvert de différentes mousses, même sous la pluie, nous avons été enchantées de visiter ce jardin si particulier et différent de ce que l’on a pu voir jusqu’à présent.

Jardin du Kokedera, le temple des mousses

Jardin du Kokedera, le temple des mousses

La visite se termine trop rapidement et nous quittons le temple des mousses pour reprendre un bus. A la sortie du temple, on rend le fameux parapluie mais comme il pleut toujours, le gardien nous dit de le garder ! Nous décidons de terminer la journée dans le centre-ville de Kyoto. Nous profitons des galeries marchandes Teramachi situées près de Shijo-dori pour faire les magasins et nous abriter de la pluie. On y trouve plein de restaurants et de boutiques de souvenirs ainsi que le marché de Nishiki où l’on peut acheter toutes sortes de condiments, poissons et autres aliments pour préparer un bon repas japonais !

By Randy Wood

Je suis Randy Wood, lyonais